Ce mardi 2 juillet 2024 avait lieu à l’UMONS la première réunion de travail pour les partenaires du projet CleanAirBouw financé dans le cadre du programme européen Interreg VI France-Wallonie-Vlaanderen. L’objectif de ce projet qui est porté par l’UCEIV est de renforcer la protection de l’environnement et de la santé par une réduction de la pollution de l’air urbain à travers le développement de procédés innovants.
Forts de leurs expériences dans la cadre notamment de la programmation Interreg précédente (Projets DepollutAir, TEXACOV, Et’Air), 8 partenaires transfrontaliers : Université du Littoral Côte d’Opale (UCEIV TCEP et CTEA + CCM/PFT), Universiteit Gent, Université de Lille, Université de Mons, Materia Nova, Université de Namur, Cluster Eco-Construction et CEREMA + 4 partenaires associés : Builtwise, CD2E, Espace Environnement, Octopus lab, ont décidé d’unir leurs compétences afin de développer de nouveaux systèmes efficaces de traitement de l’air intérieur mais aussi des émissions des polluants issus de la combustion de biomasse (bois). Le projet fournira également un support scientifique afin de contribuer à l’élaboration de normes en France et en Belgique via notamment la mise au point d’un dispositif de surveillance basé sur le développement de capteurs innovants.
Une attention particulière sera apportée à la sensibilisation aux dangers de la pollution de l’air intérieur et, plus particulièrement, envers les étudiants, les collectivités locales par l’intermédiaire des écoles et les professionnels du bâtiment au travers de formations. Des clefs seront ainsi apportées aux habitants et aux collectivités pour leur permettre de traiter la pollution de l’air intérieur, en particulier concernant le choix de la technique la plus adaptée.
Le consortium s’attachera à développer (i) un système complet de traitement de l’air intérieur qui sera validé sur le plan toxicologique et (ii) un procédé de traitement pour les émissions des polluants issus de la combustion de la biomasse (bois). L’applicabilité de ces procédés sera vérifiée par la réalisation à la fois d’évaluations technico-économiques en parallèle d’analyses de cycles de vie.